Quelle mésaventure, mes aïeux !
par "george.auffret" <[email protected]>
Le théâtre des opérations : l'interclub D2 et nous sommes l'équipe receveuse.
Il est 20H et notre épatante quadrette est déjà sur son 31.
Venues des quatre coins du Hurepoix, les équipes visiteuses prennent place aux tables voisines et les cartons aux couleurs chatoyantes commencent à virevolter joliment.
20H30 - nos adversaires ne sont toujours pas arrivés. Nous rongeons notre frein.
20H45 - toujours personne. Nous rongeons un gâteau.
21H00 - Anne, ma soeur Anne, ne voit toujours rien venir. Certaines se rongent les ongles.
Notre patience ayant des limites, nous contactons l'arbitre de garde pour lui faire part de nos ennuis. Ce dernier, impassible, nous invite à patienter encore "un peu".
21H15 - la sonnerie du téléphone nous réveille en sursaut : ce sont nos "invités" qui nous informent qu'ils sont perdus en ville.
Je bondis, tel un fauve, dans ma puissante limousine ( je suis immensément riche) afin de les guider vers le lieu de nos futurs exploits.
Nous voici enfin à pied d'oeuvre.
L'arbitre d'astreinte est mis au courant de leur arrivée (tardive) ; et, il nous conseille de ne jouer que 20 donnes.
Soudain, un cri horrible déchire le silence (et nos tympans) : notre valeureuse capitaine vient de se rendre compte que les retardataires ne sont pas nos adversaires ; les nôtres jouent, depuis plus d'une heure, à une table voisine contre une quadrette qui devait précisément rencontrer "nos naufragés d'un soir ". Nous bondissons vers le téléphone pour signaler ce coup de théâtre à l'arbitre, qui en tombe de sa chaise, heureusement sans se blesser.
Remis de sa chute et rapidement recoiffé , il nous propose de jouer quand même le match, pour le coup c'est notre capitaine qui se sent mal.
Une petite séance de bouche à bouche s'impose : je me porte immédiatement volontaire et la remet sur pied. (C'est le pied)
Une rencontre, à l' allure surréaliste, se déroule tant bien que mal (plutôt mal) : nous perdons le match.
Alors que l'autre équipe receveuse qui avait , manu -militari, "obligé" nos adversaires à jouer contre elle s'est vue attribuer un bonus en points de pénalité, car " leur équipe " visiteuse était arrivée en retard.
Un suppo et au lit.
Georges (secouriste diplômé)
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